Ennemi Moderne – Psyché Moderne

| March 18, 2012 | 0 Comments

Par Phil AOR

Publié pour la première fois dand l’ORB N° 203 – Yule 2256

Autrefois, nos ancêtres ont eu à faire face à de nombreux dangers et défis. Si nous remontons assez loin, nous retrouvons un être humain qui a survécu grâce à son instinct primaire. Il a dû se battre pour sa survie contre des tribus rivales, des animaux sauvages et les forces de la nature. Lorsqu’il était menacé, il avait le choix de fuir, de se battre ou de mourir.

Lorsque l’homme est devenu « plus civilisé », il a dû faire face à d’autres menaces. Les anciens « Bretons » se sont battus contre les Saxons, qui ce sont eux battus contre les Vikings, puis les Normands. Les batailles ont fait rage pendant des années. Celles-ci ont fait pencher la balance du pouvoir dans un sens et puis dans l’autre. Des frontières ont été fixées et les guerres ont défini qui régnait au sein de ces limites.

Cet article n’est pas destiné à être une histoire des rois et des guerres. Je ne pourrais pas non plus raconter les faits mieux que la multitude de livres disponibles sur le sujet. J’ai écrit cet article à propos de comment le pouvoir psychologique et physique est gagné et perdu, comment il affecte les gens de Grande-Bretagne aujourd’hui et comment nous pouvons récupérer notre droit de naissance.

Qu’on le veuille ou non, la politique a toujours eu d’une manière ou d’une autre, une incidence directe sur notre peuple depuis que l’homme s’est mis à vivre en communauté. Que l’on parle d’une discussion sensée autour d’une table chargée de nourriture et de bière dans un village saxon afin de prendre des décisions quotidiennes mineures , ou d’un Roi tenant conseil avec ses conseillers les plus fiables, cela est toujours d’une manière ou d’une autre de la politique.

Aujourd’hui, nous comptons sur un groupe de représentants élus pour décider du sort des personnes soi-disant “ordinaires”. A travers le temps, nous sommes passé des décisions prises autour d’un feu de camps, aux décisions prises au Parlement.

Il y a ceux qui disent que, d’une fois que la population d’une nation devient trop forte numériquement pour être gouverné par l’épée, des mesures dites « démocratiques » doivent rapidement être mises en place pour apaiser les gens et pour s’assurer qu’ils croient qu’ils ont un mot à dire sur ceux sensés s’occuper de leurs affaires. Bien sûr, il y a des libres penseurs qui voient plus loin que ce simulacre absurde. Mais tant que les millions de cerveaux des électeurs seront trop occupés à se concentrer sur la couleur de leur prochaine voiture ou sur les paroles du dernier enregistrement pop, les libres penseurs resteront dans la minorité.

La différence la plus radicale entre nos ancêtres et leurs homologues modernes est que l’environnement d’aujourd’hui n’est plus que « discours et posture », alors que l’histoire raconte des faits physiques, souvent de la part de citoyens « ordinaires » et de soldats.

Les psychanalystes New-Age, les penseurs libéraux et tous ceux qui sont hors de contact avec les lois éternelles de la nature seront en profond désaccord avec ce que j’ai à dire. Je vais le dire tout de même: vous et moi ne sommes pas si éloignés de l’animal.

Tout comme nos ancêtres, nous partageons le réflexe du «combat ou de la fuite» et c’est une réaction que nous retrouvons chez n’importe quel animal. Lorsque nous ressentons de la peur, nous ressentons un désir instinctif d’attaquer ou de fuir. Ce n’est pas parce que de nos jours, en tant qu’êtres civilisé, nous résistons à ces pulsions primaires que celles-ci sont fausses. C’est seulement que nous vivons dans un monde où il est devenu inacceptable de faire du mal sans nécessité ou de fuir nos peurs.

La peur d’être convoqué pour un entretien avec votre patron au travail n’est pas la même que celle d’être attaqué par un ennemi maniant une épée. Mais notre cerveau ne peut pas distinguer la différence à son niveau le plus profond. Nous ressentons le besoin de fuir, (ou même de frapper à la mâchoire notre « arrogant supérieur »), parce que la nature nous a donné un mécanisme de « combat et de fuite », et non pas un mécanisme pour «trouver un accord à l’amiable avec notre patron ».

Dans le passé, lorsque notre terre était sur le point d’être prise par un ennemi et notre peuple transformé en esclaves, notre première réaction était de prendre les armes, de marcher résolument malgré la pluie et la boue et de violemment résister à ce qui menaçait notre survie en tant qu’individu et en tant que peuple. Nous avions dans nos cœurs l’amour que nous portions pour notre famille et notre foyer, et dans notre sang se trouvait le pouvoir – l’adrénaline – afin de résister. Nous nous libérions de nos craintes grâce à une action vigoureuse.

Il y a eu de nombreuses cultures de fiers guerriers à travers l’histoire et à travers le monde, mais les différentes cultures d’Europe du Nord ont fait preuve d’un mélange bien équilibré de force physique couplée avec une capacité mentale élevée. Cela a fait que ces guerriers ont subsisté oralement et littéralement dans les mythes et légendes à travers les temps. Cependant, un nouveau pouvoir s’est levé, qui a réussi à neutraliser ce genre d’énergie héroïque qui était autrefois tenue en haute estime par nos ancêtres. Cette forme de pouvoir est vraiment le produit du génie. Diriger un peuple sans utiliser la force, ou du moins le moins de force possible. Comment un puissant général du passé aurait pu ou pourrait comprendre un tel pouvoir ? Pourtant il est en place depuis longtemps. Cela a évolué à partir d’une idéologie qui estimait que l’apathie était un attribut digne et qui a fait l’éloge de ceux qui étaient malléables. Les gens sont à présent pris par les médias qui aspirent la vie des esprits déjà affaiblis et qui recrachent des robots lobotomisés prêts à suivre leurs frères pacifiques dans une « fosse de non-existence ».

De temps en temps, quelqu’un craque. La pression de vivre dans un monde si peu naturel par rapport à celui auquel nous aspirons instinctivement, finit par s’instiller dans le cœur d’un être humain dont l’esprit est brisé. Il sera prêt à entrer en éruption, comme un puissant volcan empli d’émotions refoulées. Bien souvent, la victime de cette agression physique est un citoyen innocent qui n’a rien fait de mal, sauf de se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment. Une femme aimante ou un enfant pratiquement sans défense est blessé, une propriété vandalisée.

Toutes ces choses sont inexcusables. Elles sont souvent le produit d’un esprit corrompu par la pression incessante de la vie moderne. Nos yeux et nos oreilles sont nourris d’informations que nos cœurs rejettent. Ceux qui craquent sont taxés de «non civilisés». Et puis on produit maintes «preuves» que d’autres mesures doivent être imposées pour empêcher que cela se reproduise. Bien sûr, plus nous sommes pressés, plus nous réagissons. C’est ainsi qu’un cercle vicieux se met en place mais celui-ci ne profite qu’à nos ennemis.

Couplez cela avec les problèmes de drogue, ce qui inclut la consommation excessive d’alcool. Chaque jour nous voyons dans les médias des images de personnes considérées comme «à la mode», et qui prennent invariablement de la drogue, fument, boivent et agissent avec violence. Le pouvoir qui est derrière ce « divertissement » sait exactement ce qu’il fait: supprimer par la ruse et la tromperie les dernières parcelles de force et de noblesse d’un ennemi avec lequel il lutte depuis une éternité.

Les slogans héroïques sont dilués et pervertis. De nos jours, le cri de bataille de la jeunesse que l’on entend dans les villes est : « Profites de la vie » ! Et pourtant, il s’agit simplement de boire du « poison» et d’être dans l’incapacité de faire quoi que ce soit d’intéressant pour les vingt-quatre heures suivantes. Je contrerais cela en disant: qu’achevez-vous de cette manière? Où est votre fierté? Lorsque vous vous dépouillez de vos bibelots matérialistes, qu’est-ce qu’il vous reste? S’il vous arrivait quelque chose demain, que serait votre héritage?

Alors qu’une grande partie de la population se détend dans un sommeil ahuri, l’ennemi de notre folk travaille sans relâche. Pourtant, nos gens sont-ils vraiment aussi ignorants qu’ils sont modelés à l’être? Lorsque le « jugement final » aura lieu, est-ce que l’ignorance fournira un argument excusable ? Bien sûr que non ! Ne voient-ils pas l’hypocrisie et le mal tous les jours de leurs propres yeux? N’ont-ils pas possédé les mêmes informations dans leur échelle génétique que le reste de notre peuple? Ils ont fait le choix conscient d’ignorer leur sort … mais peut-être que cela ne signifie pas que leur éveil ne viendra pas.

Mais quand est-il du reste d’entre nous ? Ceux qui voient et ressentent ? Ceux qui comprennent et ce qui ne sont pourtant pas satisfaits et qui s’efforcent à plus? Allons-nous nous laisser entraîner par notre instinct primaire et nous engager dans une guerre sanglante avec notre ennemi qui est en grande partie invisible, utiliser la force, les poings et l’acier, voire nous enfuir pour pouvoir survivre ailleurs? Une enquête récente a montré que nous perdons plus de cinq cents Britanniques par jour car ils suivent leur inclination naturelle et fuient ces îles. Et bien sûr, ce sont nos meilleurs Britanniques qui s’en vont, et non pas la lie de la société. Notre ennemi masqué nous observe alors que nous suivons notre instinct primaire, et il en rit. Il fût un temps où nos instincts nous aidaient à gagner, mais à présent ils sont utilisés contre nous. Si nous luttons de manière physique, nous serons taxés de « non-civilisés » et nous serons emprisonnés. Si nous fuyons, nous quitterons nos terres et nous les laisserons tomber dans les mains d’autres peuples. Alors que devons-nous faire ? Je vais vous le dire.

Nous allons devoir livrer la bataille la plus difficile que nous n’avons jamais livrée. Nous sommes côte à côte, comme un rocher inamovible. Nous plongeons profondément dans nos âmes et nous nous efforçons de résister à toutes les tentatives de nos ennemis qui essaient de nous faire faire exactement ce qu’il veut que nous fassions. Nous devenons une lumière brillante : une balise dans la nuit qui attire les personnes qui partagent notre état d’esprit tout comme la flamme attire les papillons de nuit. Nous devons présenter une telle présence supérieure, tout comme le « surhomme » de Nietzsche, que nos « parents » viendront à nous en masse et que nos ennemis seront repoussés de manière non-violente et moralement écrasés.

Avec de grands mots et un courage honorable, nous triompherons face à des difficultés presque insurmontables. Nous retournerons les armes de nos ennemis contre eux. Les médias sont une arme à double tranchant et la main de nos opposants est seulement à quelques centimètres de se faire entamer par sa propre lame.

C’est un choix qui nous a été imposé: exercer des représailles contre un ennemi invisible en utilisant des moyens physiques n’est pas une option, ni la fuite. Notre folk a dormi pendant trop longtemps et nous nous retrouvons dans une position quasiment indéfendable. Beaucoup des gens de notre peuple se sont retournés contre nous. Il nous faut toutefois réaliser que leurs pensées ne sont qu’une fine couche d’émulsion mince sur une âme luttant pour se libérer.

Nous devons affronter une bataille de mots, une bataille idéologique. Nos amis sont peu nombreux, mais pourtant nos rangs grandissent. Ce n’est pas une guerre pour les faibles de cœur. Si nous devons tomber, nous n’affronterons pas une mort honorable historiquement parlant, en fait les livres d’histoire nous accuserons. Nos noms mêmes seront tournés en ridicule et tout ce qui nous aura été cher sera foulé aux pieds et traîné dans la boue. En fait, tomber dans l’oubli sera le moindre mal comparé au sort qui nous attend si nous échouons.

Ne vous méprenez pas : c’est certainement notre dernière chance !

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Category: FAMILLE ET SOCIETE

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