La Famille Nucléaire dans l’Age Moderne – Une perspective Folkish pour le 21ème Siècle

Par Eowyn – OR
Publié pour la première fois dans l’ORB N° 218 – Eté 2261
L’une des choses les plus importantes que beaucoup de gens prévoient faire dans leur vie est d’élever une famille. Alors naturellement, cela demande certainement la planification la plus sérieuse qu’ils auront à faire dans leur vie. Par conséquent, il n’est pas rare pour nos membres de poser des questions sur le forum par rapport au rôle de la famille. Et comme nous sommes un groupe uni par des points de vue partagés mais que nous venons pourtant d’horizons divers, les réponses sont souvent le reflet de ce fait, ce qui est juste et naturel.
Cependant, il y a un élément qui est rarement mentionné et qui, je crois, doit être mieux considéré lorsque les questions sont étudiées et c’est le rôle de la «famille» dans le cadre plus large de la société. De telles considérations devraient aider les gens à trouver les réponses adaptées à leur situation et aussi à établir des principes directeurs qui formeront le socle des valeurs qu’ils enseigneront à leurs enfants. Parvenir à une compréhension correcte de la définition et du rôle de ces paramètres est important, avant même que le scintillement des lumières du désir parental n’allume les yeux du couple.
Alors maintenant, nous allons préciser ce que nous entendons par «la famille». Habituellement, on entend la « famille nucléaire », c’est à dire un groupe constitué d’un père, d’une mère et d’un certain nombre d’enfants vivant dans le même foyer. Contrairement à la croyance populaire, cela n’a pas toujours été le modèle dominant. En effet, cela est seulement devenu un modèle indépendant en Europe occidentale durant les 17e et 18e siècles, avec l’émergence de l’industrialisation, du capitalisme et de la migration des gens de la campagne vers les centres urbanisés. C’est alors que la famille nucléaire est devenue une unité financière viable alors qu’avant, elle ne l’était pas. En particulier, l’augmentation des salaires signifia que les gens de la classe ouvrière purent acheter leurs propres maisons afin que les deux parents et leurs enfants n’aient plus a partager leur espace de vie avec les autres. Avant cette époque, la famille nucléaire était généralement intégrée au sein de la famille élargie, composée des grands-parents et autres membres de la famille qui partageaient tous un espace commun – souvent la ferme familiale.
Au cours des siècles, on peut voir que la perception du rôle des femmes en particulier a changé comme les considérations politiques, sociales et religieuses alors que la société se déplaçait d’abord vers une domination plus patriarcale et, finalement, vers la société matérialiste, laïque, multiculturelle d’aujourd’hui. La société moderne est soumise aux caprices de la politique et est dépourvue des liens naturels du folk et de la communauté. Même en regardant en arrière dans l’histoire relativement récente de notre peuple – l’ère des Vikings – alors que le Grand Age était déjà bien sur le déclin, les femmes étaient très respectées et elles exerçaient plus de pouvoir. Ce n’est pas pour rien que Frigga détient les clés de la maison. La femme de la maison était chargée de superviser toutes les tâches ménagères: le filage, le tissage et la confection de vêtements, les soins aux animaux, la préparation des aliments pour les nourrir pendant l’hiver et bien sûr, le bien-être des enfants. Dans les plus riches familles, des esclaves étaient là pour aider.
Le mariage lui-même était une affaire pragmatique, fondée sur l’union des domaines familiaux. L’accumulation de la richesse – notamment en termes de terre et d’animaux – était une préoccupation majeure. L’amour – ou même l’affection pour le partenaire – n’était souvent pas pris en considération, bien qu’il était considéré comme un bonus si cela se produisait! Tout ce qu’une femme apportait pour le mariage était sa dot: cela incluait souvent un rouet, du lin, de la laine et un lit, le nombre d’éléments étant dépendants du statut de sa famille. Tout ce qu’elle apportait dans le mariage restait sa propriété et était transmis à ses descendants. Si son mari la maltraitait, insultait sa famille, ne subvenait pas bien aux besoins de la famille ou était paresseux, elle pouvait divorcer simplement en appelant des témoins et en faisant une déclaration à ce sujet devant la porte.
Par conséquent, ce n’est que dans les temps récents que le mariage et le fait d’avoir des enfants a été considéré comme quelque chose de romantique, un idéal du « ils vécurent heureux pour toujours » dépourvu de sa base structurelle dans l’établissement de la sécurité matérielle de la communauté. La famille nucléaire était une partie intégrante de la structure de la famille élargie et en fait, il y a beaucoup de mythes populaires au sujet du traitement des enfants par « de méchants oncles ou tantes » qui reflètent cet état de fait. Les reines et les dames de haut rang avaient des responsabilités importantes en dehors de celles de leurs enfants et généralement, elles enrôlaient l’aide d’une nourrice et de nounous pour aider à prendre soin de leurs enfants. Le fosterage – en particulier parmi les personnes relevant de la plus haute strate de la société – était monnaie courante et encore une fois, les contes (comme le mythe celtique arthurien) montrent que cette pratique était courante. Même aujourd’hui, il n’est pas rare que les enfants de parents riches, de diplomates etc. soient envoyés en pensionnat après avoir été largement élevés par des gouvernantes et autres membres du ménage.
Une chose importante dans l’histoire de la famille nucléaire a été l’avènement du puritanisme. Ici, nous commençons à voir l’assujettissement des femmes fondé sur la croyance au mythe du désert du péché originel et de son attribution au rôle d’Eve dans le jardin d’Eden. Cela a été utilisé comme une raison valable pour marginaliser les femmes dans l’église et dans les structures hiérarchiques. Et comme on l’a déjà noté, l’avènement de l’industrialisation a vu un changement, passant du travail de la terre à celui de soutenir l’industrie. Des familles se mirent à migrer loin des fermes vers les villes. Le transport et la mobilité ont vu s’effondrer la famille élargie en famille nucléaire aujourd’hui financièrement viable. C’est en partie pour des raisons pratiques – et aussi à cause du poison des croyances du désert – que le rôle de la femme s’est vue confinée à la sphère rétrécie à la vie à la maison qui maintenant (sans une ferme à s’occuper), est principalement tourné autour de l’éducation des enfants. En plus, la femme était considérée comme étant la propriété de son mari. Par conséquent, elle a été exclue des domaines dominés par les hommes tels que l’éducation et la politique. Si elle était d’une classe inférieure et travaillait, ses options se limitaient souvent aux hospices mornes et – dans les cas les plus désespérés – à la prostitution. Au fil du temps, des améliorations importantes dans le lot des femmes ont été mises en œuvre par le biais de mouvements tels que celui des suffragettes, mais c’était – et à bien des égards cela demeure – un processus lent.
Cependant, avec l’avènement des deux Guerres Mondiales, un grand changement s’est produit. L’atrocité d’un grand nombre de nos hommes tués dans deux guerres bidon signifia que les femmes durent soutenir leurs familles grâce au travail et occuper des emplois dans les usines de munitions. Ainsi, après la Seconde Guerre mondiale et avec le redressement nécessaire et la restructuration de la société, il y eut une volonté de voir les femmes retourner à la maison – un retour rendu d’autant plus puissant grâce à l’innovation technologique de la télévision. Des publicités montrant des femmes impeccablement présentées, perchées sur des talons, heureuses d’utiliser les derniers gadgets ménagers et entourées de leur mari et de leurs enfants sont devenues un stéréotype des années cinquante. Pendant ce temps, la machine de propagande hollywoodienne a sans relâche concocté des images de belles héroïnes tombant amoureuses et vivant heureuses pour toujours avec son mari et ses enfants. Le romantisme financièrement motivé du modèle de la famille nucléaire avait commencé pour de bon, de pair avec un marketing implacable nous inculquant des besoins pour les gadgets ménagers – des éléments qui auraient été faits pour nous simplifier la vie et la rendre plus confortable. En réalité, ils ont assuré des revenus continus pour le système capitaliste par la technicisation croissante de nos vies et ont insidieusement contribué à l’éclatement des familles en détruisant l’interaction sociale naturelle entre les membres de la famille.
Cependant, l’avènement des années soixante, a apporté d’autres changements radicaux: le flower-power, la culture de la drogue et la pilule contraceptive a rendu le climat propice à la dégénérescence morale et au déclin vers une société multiculturelle, en dégageant d’énormes revenus pour les Big Pharma et les méga- corporations. Les idéaux féministes radicaux, les soi-disant «droits pour les homosexuels» et pour d’autres groupes minoritaires ont été activement encouragés au détriment de la famille nucléaire. Les familles monoparentales, autrefois stigmatisées, devinrent plus courantes dans la mesure où le fait d’être mère célibataire, sans se soucier du père, a été activement encouragé. Or, aujourd’hui, il n’existe aucune norme de ce qui constitue «la famille» et ceux qui, comme les Odinistes tentent de mobiliser une cellule familiale unie pourraient bien se retrouver isolés dans une mer de dégénérescence qui est plus large que la société.
Puisque les parents d’aujourd’hui ont été élevés dans une période de l’histoire pas comme les autres, il n’est pas étonnant que des confusions puissent surgir: les femmes ont maintenant accès à l’éducation et n’ont plus besoin d’un homme pour les soutenir financièrement ou, comme dans le passé, pour les protéger des attaques des animaux sauvages ou pour chasser pour la viande. Elles ont à présent accès à de nombreux domaines de travail qui étaient autrefois l’apanage des hommes et, dans certains domaines professionnels, elles excellent. Pour un certain nombre de femmes, des intérêts extérieurs aux rôles d’épouse, de mère et de femme au foyer deviennent leurs objectifs de vie. Alors que dans le climat social actuel, certaines pourraient ne jamais rencontrer un partenaire, certaines choisissent de concilier le travail et la vie familiale et d’autres encore choisissent de rester à la maison en tant que mères à temps plein. Le choix dans ces deux derniers domaines est souvent dicté par des circonstances matérielles: dans la société occidentale, personne ne peut survivre sans l’argent. Et jusqu’à ce qu’un des parents qui travaille à temps gagne un salaire correct – ce qui devrait normalement être le cas – la question financière doit malheureusement être une priorité. Le point ici est que, parce que le principe fondateur de “la famille” comme la seule unité financière viable a été supprimée, de nombreuses questions qui ne devraient pas normalement entrer en compte surgissent.
En disséquant le modèle de la famille nucléaire de la famille élargie, une pression déraisonnable est mise sur seulement deux adultes. Par conséquent, ils ont rarement du temps pour eux-mêmes ou même pour être ensemble et dans la société d’aujourd’hui, cela est souvent une cause de stress intolérable. La vie en rose, le scénario du « ils vécurent heureux pour toujours » ne rend jamais compte de la réalité : de nombreuses relations s’écroulent après l’arrivée des enfants en réponse à cette pression naturelle. Pourquoi ? Parce que le fardeau de l’éducation des enfants n’a jamais été destiné à tomber aussi lourdement sur un couple: nous étions censés être intégrés au sein d’une famille élargie. C’est dans cette aspect de la vie que les autres cultures et ceux qui vivent dans des zones rurales et / ou dans des communautés soudées, ont conservé une façon plus naturelle d’élever des enfants. Les grands-parents peuvent «prendre la relève » afin de garder, tandis que les parents peuvent se rapprocher au cours d’un dîner romantique et peut-être même un début de nuit au lit pour une fois! Il est temps de se regrouper et de se ressourcer, une chose qui est apparemment absente du monde des parents d’aujourd’hui. Du temps passé véritablement avec son conjoint est une dynamique différente d’une journée axée autour des enfants. Cela concerne les besoins des adultes et un changement sain vis à vis du langage enfantin et du petit monde d’un jeune enfant. Cela ne peut être que bénéfique aussi bien pour les adultes et les enfants: en effet, il est prouvé qu’une variation de l’activité sociale est une nécessité biologique mesurable pour la santé et le bien-être.
Maintenant, évidemment, toutes les familles nucléaires ne sentent pas la pression de la dynamique et cela dépendra bien sûr de la situation spécifique et des personnes concernées. Mais ce schéma du couple se séparant une fois qu’un enfant arrive est un phénomène parmi notre peuple, qui, dans une large mesure, montre que la famille nucléaire autonome n’est pas tout à fait une situation naturelle, car la nature crée des modèles qui se développent. Elle renforce également le cas pour la famille élargie et le soutien populaire communal pour les parents afin qu’ils puissent continuer à s’occuper de leur propre santé et bien-être, y compris l’espace de nourrir cette relation sacrée qui a engendré le désir d’avoir des enfants en premier lieu. Sinon, dans quelle mesure les adultes sont véritablement épuisées par eux-mêmes ou leurs enfants?
Un autre point qui doit être pris en compte lors de l’examen de la logistique de la vie dans une famille nucléaire est le suivant: les femmes ont leurs règles et c’est naturellement un temps de repos et de rituel, un moment de grande vulnérabilité, de perméabilité et de diminution de la capacité à tolérer le « bruit » et la vitesse de la vie quotidienne. Le corps tout entier et la psyché fonctionnent littéralement à un rythme plus lent. Mais la perception d’une femme s’approfondit et c’est potentiellement se retrouver dans un état extrêmement créatif de la conscience. Mais la société d’aujourd’hui exige qu’elle continue à fonctionner comme si de rien n’était pour elle, ce qui est difficile pour un grand nombre, voire impossible, pour les femmes qui souffrent de syndromes prémenstruels et de crampes. Pas étonnant que nous voyons plus de femmes que d’hommes être en burn out et avoir à faire face à des degrés divers du syndrome de fatigue chronique. Les huttes menstruelles de nos ancêtres féminins étaient à l’origine des lieux de récupération pour les femmes, où elles pouvaient se retirer et se regrouper pour quelques jours alors que d’autres membres de la communauté prenaient en charge les enfants. Elle pouvait alors revenir, vivifiée et plus présente pour répondre aux besoins de ceux qu’elle élevait au lieu de souffrir de l’épuisement qui, si souvent atteint son paroxysme lors de la ménopause, comme nous le voyons aujourd’hui en Occident. En effet, il est intéressant de constater que les femmes qui vivent dans des sociétés plus traditionnelles – où la famille nucléaire fait partie de la famille élargie – éprouvent souvent moins, voire pas de problèmes de ménopause. En effet, certains n’ont pas de mots dans leur langue pour décrire “tout changement de vie” car il n’y en a pas besoin! Dans une société où les toxines environnementales ont également un impact sur nos systèmes hormonaux (qui sont essentiels à notre bien-être personnel et collectif), il est encore plus primordial que la femme puisse avoir des pauses si elle veut rester forte, saine, puissante, fertile et présente pour ceux dont elle s’occupe.
Je crois que ce poids de l’attente artificielle reposant sur le modèle de la famille nucléaire a – au moins indirectement – aidé à publier une pléthore de livres sur la parentalité, qui semblent en réalité juste saper la confiance de ceux dans une situation déjà difficile. Il s’ensuit souvent un sentiment d’impuissance parce que les parents sentent qu’ils ne parviennent pas à se conformer à l’évaluation des «professionnels». Ils risquent ainsi de voir le petit Charlie avoir toutes sortes de soi-disant maladies psychologiques pour lesquelles il existe un dictionnaire de plus en plus étoffé. Il semble que le petit Charlie ne puisse pas respirer sans qu’une étiquette négative ne lui soit appliquée et, bien sûr, pour chaque «problème» il doit prendre des médicaments pour le fixer! Puis, le petit Charlie est évalué en conséquence et il est diagnostiqué avec un trouble du déficit de l’attention, un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité ou autre chose du même acabit et termine sur la pente glissante des apparents problèmes de comportement, dont un grand nombre pourraient bien être en premier lieu induits par les médicaments et pourraient au moins être partiellement éliminés par une nourriture saine préparées à partir d’aliments sains, cultivés dans le jardin familial. Bien sûr, peu de familles en banlieue ont un jardin ou utilisent leurs jardins pour cultiver de la nourriture! Et pendant ce temps, les parents se sentant coupables, inaptes et inquiets peuvent en effet avoir à faire face à la perspective terrifiante que leurs enfants soient emportés par les services sociaux. Évidemment, c’est encore un autre clou dans le cercueil vers un « Etat Providence » total qui sera dépourvu de toute conscience Folkish – une direction délibérément prise bien sûr par les serviteurs du grand Démiurge.
Il n’est pas rare de nos jours pour la femme de gagner autant d’argent voire plus que l’homme et au sein d’une famille élargie, ce ne serait probablement pas une source de trop de questions. Pour ceux enfermés dans la mentalité « traditionnelle », basée sur l’histoire plus récente, ce peut être un embarras d’envisager être un « homme au foyer ». Des questions pourraient surgir telles que : fera-t-il l’expérience de l’isolement dans son rôle ou est-ce que la menace perçue vis à vis de son rôle de soutien de la famille réduira le respect social que l’on a de lui. Maintenant, il faut comprendre que, bien que les rôles traditionnels étaient basés sur le fonctionnel dans les temps passés, ils ne sont pas toujours les plus pratiques de nos jours. Rappelez-vous, nous Odinistes, nous nous efforçons de vivre du mieux que nous le pouvons dans le monde moderne, faisant du mieux que nous pouvons dans les limites de la société au sens large et sur lesquelles nous n’avons aucun contrôle. Si une femme a un plus gros salaire, si l’homme est heureux d’être à la maison et si les enfants sont bien soignés, alors il est logique sur le plan pratique que la femme travaille. Peut-être que les dispositions peuvent être tempérées afin que la femme soit à la maison la plupart du temps avec les enfants quand ils sont tout petits bébés car il est sans doute vital qu’une mère élève sont enfant lors des premiers mois de sa vie afin de lui donner une base vitale élémentaire qui permet d’établir son infrastructure pour la vie. Les détails d’un tel arrangement – que ce soit pratiquement réalisable et une situation que les deux parents désirent – dépendront bien sûr des circonstances personnelles.
Si l’un des parents reste au foyer à temps plein, alors la question se pose souvent de l’isolement, surtout si c’est l’homme qui a l’intention d’être l’homme au foyer. Ce point de l’isolement dépend finalement de la situation sociale dans laquelle on se trouve et du type de personne. Par exemple, si un homme est dans une communauté où il n’y a pas d’autres « hommes au foyer », alors il peut s’attendre à se sentir isolé et peut craindre d’être considéré comme étrange ou efféminé. Pourtant, il pourrait bien trouver que la réalité est que les femmes auront tendance à lui offrir plus de soutien qu’elles ne feraient envers les autres femmes dans la même communauté. Elles n’attendront pas de lui qu’il sache automatiquement tout ce qu’il faut faire avec les bébés en raison de son sexe – quelque chose que les nouvelles mères (et même les femmes en général) se voient souvent injustement imposé. Contrairement à de tels dictons, les femmes ne savent pas automatiquement ce qu’il faut faire avec un bébé: les hommes et les femmes doivent l’apprendre!
Dans une banlieue cependant, ce pourrait bien être une expérience totalement différente pour un parent: il n’est pas rare pour les femmes au foyer qui vivent dans ce qui pourrait être considéré comme des banlieues hauts de gamme de se sentir très isolées. Elles n’ont pas les réseaux sociaux de soutien qui, souvent, semblent exister dans les petites communautés où les parents et les amis sont souvent plus proches, voire, dans les banlieues les moins riches où une situation similaire prévaut souvent. Certaines d’entre elles, vivant dans des habitations en banlieue, éprouvent une grande solitude, de la fatigue et la lourdeur de la responsabilité d’une famille sans soutien communautaire. Inversement, il faut dire aussi que, pour tout individu – quel que soit son sexe – qui aime passer beaucoup de temps seul (ou qui a peu en commun avec les autres dans la région), un profond sentiment d’isolement pourrait bien l’emporter dans un cadre plus communautaire. Ainsi, par exemple, un tel individu pourrait aimer la situation des banlieues. Par conséquent, tout sentiment d’isolement a moins à voir avec le rôle qu’avec la perception individuelle. Cependant, comme pour d’autres questions, c’est une considération à prendre pour le couple avant de se lancer sur le chemin de la parenté et avant que le premier enfant n’arrive.
Une remarque doit être faite ici concernant la fausse couche. Ceci est évidemment un évènement très pénible qu’aucun couple ne veut expérimenter – ou même y penser – sauf si cela arrive. Cependant, à un certain degré, il est sage de préparer la bonne attitude d’esprit à l’avance et d’avoir un point de vue qui empêche la stase si ce genre d’événement doit être expérimenté. Car bien trop souvent, les couples se retrouve dans une période très dure lorsque cela arrive. Il peut être utile de réaliser que la fausse couche n’est pas un événement inhabituel et, en particulier dans les premiers stades de la grossesse, une femme peut même ne pas être au courant du tout qu’elle a fait une fausse couche. Les fausses couches sont une façon de la nature d’assurer un groupe folklorique fort et sain avec aussi peu que possible d’anomalies génétiques. Depuis toujours – que ce soit chez l’homme ou l’animal – une partie intégrante de cette fonction est que certains fœtus ne seront pas menés à son terme. Donc, la meilleure solution si une fausse couche se produit est (et après proprement tourner la page) de ne pas trop s’attarder sur elle de manière à minimiser le stress et les traumatismes personnels et de veiller à la santé des deux adultes. Avec un plan nutritionnel bien équilibré, une correction ostéopathique des lésions de la colonne vertébrale qui pourraient être compromettantes pour la circulation dans les organes pelviens, un repos suffisant et un minimum de stress, les chances de succès de concevoir et de mettre au monde un bébé en santé peut être augmenté de façon spectaculaire. En effet, le bien-être physique et mental est quelque chose que les parents ont tout intérêt à essayer d’atteindre plusieurs mois avant d’essayer de concevoir.
Quand un couple envisage le rôle des parents, il est important d’examiner les messages et les valeurs qu’ils veulent enseigner à leurs enfants. Beaucoup de personnes affirment que la famille nucléaire avec le modèle traditionnel des rôles masculins / féminins est le modèle définitif de la vie de famille. D’autres personnes interprèteront aveuglément le modèle sans compromis au sein du groupe étroitement défini des rôles normatifs pour les hommes et les femmes. Ces points de vue ne vont pas seulement influer sur des questions telles que celles déjà discutées, mais ils pourraient bien être ouvertement ou « secrètement imposés» sur les enfants. Mais dans le monde d’aujourd’hui, une interprétation si étroite peut être terriblement contraignante. Dans certains cas, elle est aussi néfaste pour les individus comme le féminisme radical l’a été, surtout pour les filles et les jeunes femmes. Et finalement, comme avec les points de vue du féminisme radical, c’est l’organisme du folk qui va souffrir.
Un résultat du chaos social actuel est que certaines personnes qui cherchent à retrouver les voies folkish ont pris une malencontreuse approche «white power» dans laquelle le premier et principal devoir de la femme est perçue comme le fait d’avoir autant d’enfants que possible afin de repeupler la monde avec le folk Aryen. Cela ne prend en compte aucune autre des compétences ou des attributs qu’elle pourrait posséder et qui pourraient également promouvoir les énergies du folk. A présent, bien que certaines femmes puissent être d’accord avec cela, ce n’est certainement pas une option pour toutes. Bien que l’on puisse dire que la plupart des filles et des femmes veulent avoir une famille à un moment donné dans leur vie, il y en a qui ont le sentiment que ce n’est pas un chemin naturel pour elles. Le soi-disant « instinct maternel » n’est pas nécessairement automatique et il peut en effet varier avec chaque enfant pour une femme. Il est également important de garder à l’esprit qu’avec l’environnement toxique dans lequel nous vivons, pour certaines femmes, la décision de ne pas avoir des enfants pourrait bien être un instinct inconscient, sachant que leur milieu hormonal ne peut pas mener à terme une grossesse. Cela aussi c’est la Nature et c’est essentiel à la santé de notre folk ! Donc, faire en sorte qu’une une fille ou qu’une femme se sente inadaptée ou « contre nature (même de manière non ouverte par une communication ou un comportement inconscient etc.) parce qu’elle fait le choix d’être sans enfant est une proscription qui peut mettre un « étau » sur sa floraison naturelle et qui peut insidieusement bloquer tous les autres domaines d’effort pour le reste de sa vie. Une telle situation ne profite à personne. Dans le même sens, il est important que les garçons grandissent en respectant toutes les manifestations des énergies féminines et qu’ils ne s’attendent pas à ce que toutes les femmes soient automatiquement des mères. En fin de compte c’est beaucoup mieux d’avoir de la qualité que de la quantité – comme le nombre d’enfants en familles d’accueil, en garderie ou en internat le prouve.
Il est peut-être utile de rappeler que dans la culture védique, où opérait un système flexible et sain de caste, ces hommes et ces femmes – quelle qu’en soit la caste – qui entraient dans le sacerdoce n’avaient souvent pas d’enfants car l’expression de leur «énergie reproductive» était nécessaire pour une strate d’opérations différentes au sein du groupe du folk. En effet, pour ces personnes, avoir des enfants bloquerait leur expression naturelle et donc la plus puissante de cette énergie. Une énergie qui a été mieux utilisée à d’autres fins dans un rôle qui était aussi indispensable à l’organisme du folk que le fait d’avoir des enfants. Il suffit de noter que, dans le bouddhisme, par exemple, le Dalaï Lama est né dans une famille ordinaire et qu’il a été « trouvé » par des voyants et des sages. Il n’a pas d’enfants parce que ce n’est pas son véritable rôle, ni la façon dont il doit exprimer l’énergie créatrice de son « énergie procréatrice » en Midgard. Plus près de nous, nous n’avons qu’à nous souvenir de notre « Folk Mother », Else Christensen, pour apprécier les différentes façons dont les énergies « procréatrices » peuvent être utilisées pour l’organisme du folk. Si elle avait eu ses propres enfants, Else n’aurait pas eu le temps ni l’énergie requis pour illuminer le glorieux chemin comme elle l’a fait et accompli ainsi un travail aussi incroyable pour notre folk.
Un autre point digne de méditation est que dans une « congrégation » religieuse ou spirituelle, les femmes qui sont célibataires et / ou sans enfant sont en fait essentielle
s à la dynamique polaire de l’énergie collective du groupe. A un niveau, du moins énergétiquement parlant, elles créent un centre de réconfort pour le groupe qui, autrement, serait passé dans un environnement familial nucléaire. Cela bien sûr, n’est pas leur seul apport énergétique, mais ce sont des expressions différentes et complémentaires des énergies polaires que nous devons apprendre à travailler de manière constructive. Car, si nous voulons progresser en tant qu’organisme du peuple, nous devons consciemment et inconsciemment reconnaître et respecter toutes les manifestations du divin féminin, et pas seulement ceux de la maternité physique et nous assurer que nos enfants le savent aussi, afin qu’ils soient libres d’exprimer leurs énergies dans des façons qui soient plus constructives, puissantes et adaptées à eux en tant qu’individus au sein du folk.
Bien que cet article n’ait sûrement pas commencé à couvrir toutes les éventualités ou questions qui pourraient être posées, j’espère qu’il aura contribué à donner aux gens une sorte de point de vue à partir duquel travailler lorsque l’on considère le chemin difficile, mais d’une importance vitale et très bénéfique de la parentalité. En particulier, il est à espérer qu’en comprenant le rôle de la famille nucléaire au sein du folk, il sera plus facile pour les personnes d’établir leurs propres principes directeurs – principes qui nourrissent l’âme du folk et qui en font ainsi bénéficier le peuple dans son entier.
Category: FAMILLE ET SOCIETE
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