Naviguer le Maelstrom – Partie 2

Par Hyndla OR

Publié pour la première fois dans l’ORB N° 221 – Printemps 2012

Les tout-petits et les enfants en âge préscolaire

Dans le précédent article, nous avons couvert les expériences de notre famille avec les nourrissons. Chaque fois que l’on écrit quelque chose on se rend compte que certaines choses ont été oubliées, et je voulais aborder quelques petites choses avant de passer aux tout-petits et aux enfants en âge préscolaire.

Le sevrage

Il y a beaucoup d’avis différents sur ce sujet. Pour notre famille, la question était de savoir combien de temps maman pouvait le supporter et ça a été différent pour chaque enfant. Avec Astrid, j’étais une jeune fille ignorante et je n’ai pas fait très attention, j’ai donc perdu mon lait au bout de 3 mois. Avec chaque enfant, j’ai pris un engagement mental et j’ai déclaré qu’il n’y avait pas d’autre option que d’allaiter aussi longtemps que je le pouvais. Pour chaque enfant, j’ai commencé le sevrage lorsqu’ils ont commencé à mordre. Je suggère qu’il ne soit pas abordé avant que le bébé n’ait 1 an. Généralement le système immunitaire d’un nourrisson n’est pas développé avant 18 mois, de sorte qu’allaiter pendant les 18 premiers mois est un bon objectif.

La clé du sevrage est de lever le pied lentement jusqu’à ce que votre corps commence à changer naturellement votre production de lait. Je connais beaucoup de femmes qui n’allaitent leur bébé que pour dormir la nuit. Cela dépend totalement de la maman. La chose intéressante sur l’allaitement maternel, c’est que lorsque le bébé tête, il donne des signaux au corps de la maman en fonction de ses besoins. Donc quand vous le sevrez, le corps va changer le lait afin de s’assurer que bébé reçoive tous les éléments nutritifs. La nature est une chose étonnante … fournit pour notre bien-être et notre équilibre malgré nos meilleures intentions.

Les couches et le change

Bien que simple, les couches peuvent être une partie très importante de l’éducation d’un bébé. Si vous vous arrêtez et prenez le temps d’y penser un instant, une couche-culotte est sur le derrière d’un bébé de la naissance jusqu’à environ 2 ans .Deux années de contact constant avec une des parties les plus délicates d’un nourrisson. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser des couches lavables en tissu.

Le point important avec les couches en tissu, c’est la propreté. Chaque couche doit être immédiatement rincée et blanchie fréquemment. Je les rince, je les mets dans un seau hygiénique. Je les lave chaque soir. Si vous en prenez l’habitude, les couches en tissu sont assez faciles d’utilisation. Certaines choses à retenir: lors du lavage avec l’eau de Javel n’oubliez pas d’ajouter une tasse de vinaigre dans le cycle de rinçage pour s’assurer que toute l’eau de Javel soit neutralisée. Le meilleur choix est de laver les couches avec de la lessive sans phosphates. Quand j’ai commencé, il n y avait presque pas de couvertures de “fantaisie” pour les couches, de cotons bio, ou d’épingles à nourrice avec sécurité. On trouvait simplement les vielles couches lavables Gerber, les “culottes” en vinyle pour couvrir, et les vieilles épingles à nourrice. Si de nouveaux parents veulent utiliser des couches lavables, les options sont sans fin. Par le passé, c’était plus contraignant d’utiliser des couches lavables, mais je me suis débrouillée avec des sacs en plastique, du tissu et tout ce que j’ai pu trouver. Mais encore une fois, avec toutes les options disponibles, il est plus commode aujourd’hui d’utiliser des couches lavables en tissu.

L’érythème fessier est un problème majeur qui peut être partiellement évité avec des couches en tissu, mais pas complètement. Mes deux derniers enfants ont encore un peu d’érythème fessier de temps en temps. Le point important et de s’assurer que le derrière soit au sec et propre. Nous avons essayé d’utiliser de la Desitin et ce type de crèmes à base de zinc, mais nous ne les avons jamais trouvées très efficaces. Après avoir appris les traitements à base d’herbes, j’ai fait mes propres onguents à base de cire d’abeille. Un baume très bien est celui à bas de consoude officinale. Laissez mijoter une cuillère à soupe à un quart de tasse de racine de consoude dans une tasse d’huile d’olive pendant 20 minutes, puis pressez. Incorporer 2 onces de cire d’abeille et laissez refroidir. Si le mélange est trop lâche, réchauffez et ajoutez plus de cire d’abeille petit à petit jusqu’à ce que la bonne consistance soit atteinte. C’est une crème fantastique qui convient à presque tout les types de peau et qui guérit des brûlures, à l’érythème fessier en passant par les nouveaux tatouages. Lorsque vous êtes à l’aise avec ce baume, vous pouvez commencer à ajouter des herbes comme le calendula, l’arnica etc. Le coût de revient pour fabriquer ces baumes n’est vraiment qu’une fraction de ce que vous payeriez en magasin. Vous pouvez également utiliser d’autres médiums comme l’huile de jojoba, l’huile de noix de coco vierge etc.

Les tout-petits

Lorsque les bébés commencent à ramper et à se déplacer, ils peuvent commencer à découvrir leur monde indépendamment de leurs parents. Bien que ce soit un grand moment de développement, c’est aussi un moment idéal pour commencer à faire des bêtises! Leurs petites vies ont été choyées et protégées par papa et maman afin que leurs actions n’aient pas de conséquences. Alors que la mobilité augmente, il en va de même de la curiosité. Cette petite personne apprend à un rythme extraordinaire, non seulement cognitivement mais également biologiquement. De l’âge de un à cinq ans, il est dit que les enfants apprennent le plus qu’à tout autre moment de leur vie! Il est important de * pas paniquer *. Notre inclinaison est de créer une atmosphère sécuritaire où notre petit ne pourra pas se faire du mal. Nous n’avons pas pris cette position avec nos enfants.

Comme je l’ai dit avant, votre bébé doit être acclimaté à votre monde tel qu’il est. Notre maison est bruyante, bondée et encombrée. Nous avons des chiens, des chats, des poules et des hamsters. C’est notre maison. Bien que nous nous soyons toujours assurés que nos bébés étaient en sécurité et protégés, nous n’avons pas non plus suréquipé notre maison de protection pour bébé, sauf pour les choses qui sont mortelles (serrures de sécurité sur les armoires, caches surs les prises électriques, etc.). Sinon, nous gardons une maison propre et laissons les petits apprendre dans notre atmosphère. Rouler, ramper, marcher, chaque progression s’est avérée être un nouveau défi et une nouvelle expérience pour toute notre famille. Le plus gratifiant pour nos enfants plus âgés est d’encadrer les plus jeunes. Parfois, j’ai dû me mordre la langue avec ma tendance à les empêcher de se bousculer avec la fille de 2 ans, ou de prendre dehors la petite de 1 an dans la cour boueuse… sans chaussures. Ces deux choses apparemment mineures sont primordiales pour la construction d’un bon système immunitaire ainsi que de bonne capacités cognitives. Bien qu’il y ait des choses que j’aurais pu mieux faire, je suis fière de dire que tous nos enfants ont un système immunitaire solide avec un appétit pour l’aventure et la découverte.

Les deux terribles

On ne peut pas parler des «deux terribles », sans parler de la discipline. Comme la plupart des parents montent rapidement sur leurs grands chevaux quand il s’agit de discipline (c’est à dire ma discipline est juste et la vôtre est fausse), je ne suis pas ici pour faire cela. Le mot discipline signifie enseigner. Notre travail en tant que parents est d’enseigner à nos enfants un comportement approprié et à se discipliner quand personne d’autre n’est dans les environs. Comment cela est entrepris diffère non seulement d’une famille à l’autre mais également d’un enfant à l’autre. Pour un enfant c’est la fessée qui fonctionne le mieux, pour un autre c’est la “mise au coin”. Chaque enfant est unique et donc chaque enfant nécessite une approche unique pour apprendre. Personne ne connaît mieux ses enfants que leurs propres parents, c’est donc tout naturel que ce soient les parents qui sont le mieux équipés pour choisir la méthode de discipline qui convienne le mieux à leur famille/enfants.

Cela étant dit, parfois, les parents sont un peu perdus et ne savent pas quoi faire avec un petit impertinent audacieux de 2 ans. Le petit bout de chou plein de joie que vous avez câliné, avec lequel vous avez ri, auquel vous avez raconté des petites histoires amusantes, avec lequel vous avez joué à courir, etc. vous dit tout d’un coup : “Non!”, en vous jetant sa nourriture à la figure et en se mettant à tout casser. Qu’est-ce qui s’est passé ? C’est simple, il vient de réaliser qu’il a un nouveau pouvoir: la manipulation de maman et papa avec ses actions pour son propre divertissement (la langue fermement planté dans la joue). Il veut savoir combien de fois il peut jeter ce jouet sur le sol avant que Maman n’arrête de se baisser pour le ramasser. Une fois qu’il saura, il testera son hypothèse plusieurs fois par jour. Pendant combien temps papa va me courir après pour m’attraper ? Qu’est-ce qui se passe quand je dis « non » ! Où cette route va me conduire ? Le monde d’un enfant de deux ans est une grande découverte, mais c’est aussi un moyen de trouver sa propre indépendance. Il y a toujours des luttes entre l’âge de deux à cinq ans. Vous ne voulez pas “écraser” sa créativité mais vous êtes aussi parents. J’ai toujours commencé la discipline dès la naissance. Bien que ce soient des choses subtiles, la lecture à l’enfant, les massages pour bébé, la langue des signes pour bébés, etc., sont un début sur la route de la pensée ordonnée, de la croissance et d’un comportement correct. Un enfant sain, fort et intellectuellement stimulé sera plus sage que celui qui n’a pas eu un si bon départ dans la vie.

Lorsque le petit commence à être mobile, une discipline douce où les conséquences de ses actions sont mises en évidence guide le bébé sur la voie de l’action et de la réaction. Comme le temps passe, le tout-petit essayera toujours de tester les limites, mais la réponse à la discipline de maman et de papa est différente que de disons celle d’un enfant qui n’a pas eu du tout de discipline jusqu’à ce qu’il souffle ses deux bougies. Ne vous méprenez pas, en ce qui nous concerne, il y a des moments où j’ai eu à rapidement “tuer un comportement dans l’oeuf” parce que le résultat du comportement était beaucoup plus dangereux, voire mortel que l’acte disciplinaire. Par exemple, un enfant qui reçoit une fessée pour avoir couru dans la rue n’est rien en comparaison du fait qu’il aurait pu se faire écraser par une voiture. La plupart du temps la discipline a été bien accueillie chez nous et les enfants ont appris à avoir un comportement approprié. Un autre point essentiel est la redirection. Une crise a de maintes fois été redirigée vers un éclat de rire avec un simple changement d’atmosphère. Cela ne marche pas toujours, mais ce peut être un bon premier pas. Bien souvent les tout-petits voient les choses de manière totalement différentes que les adultes, de façon que des choses vraiment effrayantes pour eux nous semblent totalement inoffensives. Asrekyr prend toujours une approche différente avec ces problèmes. Par exemple, Astrid avait peur de marcher dans une pièce sombre. Asrekyr lui tendit une épée en bois et un bouclier pour se défendre. Très vite, elle se mit à rire et elle apprécia de pouvoir jouer au «soldat» et aller dans la chambre noire. Asrekyr est le maître de la redirection. Avec un peu de créativité, la discipline ne sera pas toujours synonyme de parents en colère.

Une autre part de la discipline c’est le respect envers le rôle parental. Je ne suis pas une de ces personnes qui croit que les parents doivent être les « amis » de leurs enfants. Je pense que le rôle doit être celui de mentor, de parent et de représentant. Quand ce rôle devient flou, il en va de même de la compréhension de l’enfant envers le respect et l’autorité des aînés. Aux yeux de nos enfants, nous avons la réponse à toutes les questions, un fondement moral, un caractère fort et une vision claire pour leur futur. Maintenant, une fois qu’ils sont adolescents, tout cela change, mais seulement en ce qu’ils trouvent leurs propres fondements moraux, leur force de caractère et qu’ils se mettent à se concentrer clairement sur leur propre avenir tout en sachant que leurs parents ne sont pas parfaits. Il est toujours gratifiant d’entendre nos enfants dire : « Demande à ma maman ou à mon papa, ils sauront la bonne chose à faire. C’est de la foi en dépit de leur constant rappel de nos imperfections. Ce genre de respect ne grandit pas en une nuit, cela commence à la naissance. Indépendamment du type de discipline qu’une famille utilise, ce rôle clairement défini fait que la discipline perdure.

Entrainement au pot

Je m’apprête à vous faire une déclaration très profonde… je ne peux pas vous dire quand vous devez commencer à entraîner votre enfant au pot. Cela a été chaque fois différent pour nos sept enfants. Juste au moment où mon auto suffisance me poussait à penser que je l’avais maîtrisé, le bambin me rappelait à mon humanité et m’a enseigné une patience extrême. Ce que je peux vous dire, c’est ce qui a semblé fonctionner la plupart du temps.

Première chose, si vous êtes un parent attentif et que votre enfant est en bonne santé, votre enfant n’ira pas à l’école maternelle dans ses couches. Donc avec cette pression en moins, vous pouvez vous détendre et laissez votre enfant guider le processus. Je suis catégoriquement contre les “pull ups” lorsque vous essayez d’entraîner vos enfants au pot. Si votre enfant mouille son pantalon, il le fait. C’est ainsi. Changez-les et recommencez avec une nouvelle paire. J’utilisais les couvres couche en vinyle lorsque nous devions sortir. Ne soyez pas trop complexés si leurs vêtements sont souillés. Après avoir utilisé les couches lavables pendant si longtemps, j’ai été conditionnée à gérer les pantalons sales et les fuites. Encore une fois, on trouve maintenant toutes sortes de choses innovantes pour contourner les accidents, mais à la fin vous voulez que votre enfant sache comment il se sent inconfortable lorsqu’il s’assoit dans un pantalon mouillé. Le premier signe que votre enfant est prêt à essayer le pot est sa capacité à rester sec toute la nuit. Il peut également montrer de l’intérêt à aller sur le pot. Bien que soit sans doute une nouveauté dans un premier temps, il peut être encouragé à utiliser la salle de bains au lieu de faire pipi dans son pantalon. Une chose à éviter c’est de donner des récompenses pour l’utilisation des toilettes. Il y a eu une étude sur la parentalité tribale opposée à la parentalité occidentale. Cette étude a constaté que dans des situations tribales, les étapes telles que “l’entraînement au pot” était plus question de fait. Par exemple, la Mère tribale ne récompense pas quelque chose qui est normal, alors que la Mère occidentale récompense l’enfant. Le résultat fut que la Mère tribale eut plus de succès et ce sans tralala. J’ai pris cela à cœur et je peux dire que l’apprentissage du pot avec mes enfants plus âgés a été une corvée avec laquelle j’ai cafouillé et que l’apprentissage du pot avec mes enfants les plus jeunes a été facile et sans histoire. Chaque famille / enfant est différent, mais c’est mon expérience!

Cela dit, le meilleur conseil que je puisse vous donner est de ne pas faire pression sur votre tout-petit. Il est déjà dans un mode de défiance “je cherche mon indépendance” qui peut se transformer en révolte si vous lui mettez la pression pour aller sur le pot! Je l’ai fait, je l’ai expérimenté et quand j’ai enfin fait marche arrière et laisser faire les choses, devinez ce qui s’est passé, il a utilisé les toilettes. Un bon conseil pour toute leur vie.

Avant l’école

Bien que l’apprentissage commence à la naissance, celui-ci est plus passif. Lorsque le bébé grandit il devient plus actif. Cette étape est appelée la phase “perroquet” parce que le tout-petit/ l’enfant d’âge préscolaire répète tout ce que vous dites / enseignez. En outre, ce stade est celui des faits concrets, des notions non philosophiques, des raisonnements déductifs ou des conclusions. L’enfant de 3 ans peut demander, mille fois “Pourquoi?” Mais ce n’est pas parce qu’il veut entendre de longues explications sur par exemple pourquoi le ciel est bleu. Il veut juste vous entendre donner une réponse, et ce quelle qu’elle soit. Cela ouvre en quelque sorte une boîte de Pandore car même s’ils pensent que nous savons tout, ce n’est pas forcément le cas. Alors comment pouvons-nous expliquer les choses. En général je cherche dans des livres ou sur internet. Nous avons tellement de livres dans notre maison que de trouver un livre qui réponde à la question d’une manière appropriée à l’âge de l’enfant est une chose facile. Mon meilleur conseil est de créer une atmosphère qui donne envie d’apprendre aussi bien aux parents qu’aux enfants.

Comme c’est la « phase des faits », il est important de donner uniquement les faits aux enfants ! Lorsque j’ai commencé l’enseignement à domicile, j’étais très excitée d’enseigner à Astrid et à Thora. Je pouvais leur apprendre toutes les choses que je n’avais pas apprises. Les pauvres ont été tellement bombardées d’informations qu’elles s’en désintéressaient rapidement. Au lieu de leur enseigner la vie aquatique, je tentais de leur enseigner de manière exhaustive les éco systèmes et l’écologie. Si elles aimaient les baleines, je leur expliquais pourquoi elles étaient en voie d’extinction. Après quelques mois, j’ai fini par acheter un livre qui m’apprenait à apprendre à mes enfants. J’ai fini par découvrir qu’elles voulaient juste apprendre qu’une baleine est un mammifère qui vit dans l’océan et qui migre. La vie est devenue beaucoup plus simple quand j’ai réalisé qu’elles n’avaient besoin que des faits et qu’elles ne voulaient que les faits. Ma philosophie avec mes enfants est devenue la méthode KISS: keep it simple, stupid! (Faire simple et concis). Mon meilleur conseil est de se détendre et de profiter des faits pendant un certain temps; cela apporte une sorte de sérénité de savoir que le pourquoi sera une conclusion logique des faits plus tard dans les “années logiques”.

L’activité physique est également cruciale durant les années préscolaires. Ces activités intemporelles que sont le saut à la corde, la marelle, le vélo, l’escalade, le ballon sauteur et la balançoire sont essentielles pour un bon développement moteur. Tout comme griffonner aide les habiletés motrices “fines”, sauter aide les habilités motrices plus “larges”. Cela aide également à développer le cerveau et cela est très important pour le développement des neurones qui se produit en grande partie durant les années préscolaires. Encore une fois avec la méthode KISS pour éduquer les enfants, les choses sont aussi simples que cela. Prenez le temps de visiter un parc de jeu avec des barres, des structures d’escalade et des balançoires. Le trampoline peut être le pied de temps en temps, mais une corde à sauter donnera un divertissement quotidien et produira les mêmes résultats cognitifs. Avoir un arbre sur lequel grimper devant votre maison est une structure de jeu naturel. Vous n’avez pas d’arbres? Que diriez-vous d’aller faire une randonnée? Nous avons toujours gardé nos enfants physiquement actifs et par conséquent, ils sont tous en forme et en bonne santé. Créez une habitude lorsqu’ils sont enfants créera des bienfaits pour leur vie d’adulte.

Nutrition

Nous avons un dicton dans notre maison: «il y a deux choses au menu: c’est à prendre ou à laisser.” Je ne suis pas le genre de mère à faire 9 différents repas 3 fois par jour. Pas même un différent du reste. Franchement, faire partie d’une famille c’est le partage de cette expérience et non pas en être séparé. Je n’ai pas non plus pas d’enfants qui ont des allergies graves, ce qui serait la seule exception valable à mon avis. Du moment que les enfants mangent de la nourriture normale, ils mangent avec la famille et ils mangent ce que la famille mange. Donc si nous mangeons des tacos, les tout-petits mangent la même chose. Je fais en sorte que ce soit facile à manger pour eux, mais ils mangent ce que nous mangeons. Si il fait la fine bouche, il n’a rien d’autre à manger jusqu’au prochain repas. Ce qui se passe en général c’est qu’il mangera le prochain repas sans faire la fine bouche. Par conséquent, je viens de faire une moussaka végétarienne et tout le monde l’a mangée: de la fillette de 5 ans à celle de 18 ans, y compris le papa. Mon point de vue est que si vous offrez une nourriture saine, bio et équilibrée et que vous suivez l’adage ci-dessus, votre famille mangera. Ma philosophie de la nutrition est la suivante: notre travail en tant que parents est de remplir nos enfants du meilleur quand ils sont jeunes, car une fois qu’ils quittent la maison les choix ne sont plus si clairs et si faciles que quand ils étaient à la maison, mais au moins ils ont commencé avec une base saine.

Cela étant dit, il est important que vos tout-petits aient une alimentation diversifiée lorsqu’ils grandissent et ceci afin d’éviter des intolérances ou des allergies alimentaires. Nous faisons toujours un menu, de sorte que chaque repas soit équilibré. Par exemple, ils n’ont des céréales qu’une fois par semaine. Nous avons des problèmes de famille avec le gluten ; donc nous essayons d’éviter le pain le plus possible. Les snacks se composent en général de légumes, de fromage et de fruits. Ceux-ci sont toujours donné avec modération. Ne vous méprenez pas, nous avons aussi des soirées pizza, et parfois un dessert spécial. Mais pas à chaque repas. Pour les tout-petits, nous limitons plus qu’avec les enfants plus âgés. Encore une fois les années de la naissance à 5 ans sont cruciales pour leur développement.

Un exemple de nos menus :

Déjeuner du lundi: avoine avec beurre, miel et banane

Dîner : salade verte avec une vinaigrette au balsamique et poulet.

Souper : poisson, riz et haricots verts

Snacks : céleri avec fromage frais ou pommes et beurre de cacahuète.

C’est simples mais pourtant nourrissant. La boisson consiste en de l’eau et un verre de jus de fruit par jour.

Nous utilisons également un grand nombre de restes , tout simplement parce que comme nous sommes une famille nombreuse, je fais de gros repas et inévitablement, nous avons des restes. Cela peut être un choc pour un bambin qui a fait la fine bouche lors du souper et qui se retrouve en face du même menu le lendemain à midi! C’est une bonne leçon. Si tu ne mange pas il y aura des reste et tu le retrouveras plus tard devant toi.

Une chose importante à apprendre c’est la cuisine et la sécurité dans la cuisine. Les tout-petits sont à un bon âge pour apprendre à aider dans la préparation des repas. Il y a tant de choses à apprendre dans une cuisine : de la mesure des aliments à comment utiliser en toute sécurité un couteau. Même s’ils sont jeunes et seulement des observateurs, ils peuvent toujours aider en mettant un tablier et en mélangeant les ingrédients pour une pâte à crêpes. En outre, cela ouvre la possibilité d’apprendre la responsabilité, comme de nettoyer derrière soi et de profiter des fruits de son travail. Nos petits ont toujours pris une chaise pour pouvoir casser un oeuf, mélanger la soupe, ou même mettre des herbes dans l’hydromel. Ce n’est pas seulement apprendre la responsabilité, c’est aussi créer des liens familiaux forts.

Nous incluons nos tout-petits dans toutes les facettes de nos vies: du partage d’un long roman avec les enfants plus âgés à l’enterrement de notre animal de compagnie bien-aimé. La vie n’est pas compartimentée, elle est vécue organiquement et en synergie. Tout comme la voie de notre folk, elle est symbiotique. Nous voulons protéger nos enfants des horreurs de notre monde, mais nous devons équilibrer ce protectionnisme pour les laisser vivre dans le monde dans lequel ils sont nés. Parfois cela signifie dire au revoir à notre animal de compagnie, ou tomber à vélo et s’écorcher le genoux, parfois c’est se rendre compte que la vie n’est pas facile et que parfois vous vous retrouvez dans les problèmes si vous ne le faites pas. Ce sont toutes des leçons précieuses qui ajoutent à la formation de l’être dans son entier.

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Category: FAMILLE ET SOCIETE